Prologue


Belle


Gaston


Histoire éternelle


Je ne savais pas


Tuons la Bête


C'est la fête


La Belle et la Bête


Humain à nouveau - chanson coupée -

            


Tuons la Bête


Musique de Alan MEKEN
Paroles de Howard ASHMAN
Adaptation de Claude RIGAL-ANSOUS

            
VILLAGEOIS :     Il faut tuer cette bête qui viendra chez nous la nuit !
                 Dévorer l'enfant qu'il guette de son féroce appétit !
                 Il va détruire le village si nous ne l'empêchons pas !

GASTON :         A vos armes et partons au combat. 
                 Aux armes ! Tous avec moi ! !

                 Dans la pluie, dans le vent, 
                 Dans la fièvre et le vacarme,
                 Se prépare une terrible chevauchée...

                 Aux frontières du mystère,
                 Au château de l'impossible,
                 Vit le Diable dans son horrible tanière.

                 Un butor sanguinaire aux crocs d'acier.
                 Monstre fou qui se joue de la mort.
                 Ombre rouge, bête infâme, tu y perdras ton âme,
                 Dans la rage... du carnage, tuons la Bête !

BELLE :          Non, je ne te laisserai pas faire ça !

GASTON :         Si tu n'es pas avec nous, tu es de son côté.
                 Amenez ce vieux fou de Maurice.

MAURICE :        Je n'veux pas, lâchez-moi !

GASTON :         Il faut à tout prix les empêcher d'aller prévenir le Monstre !

BELLE :          Ouvrez-nous !

GASTON :         Nous débarrasserons le village de la Bête.
                 Qui est avec moi ?
                 
VILLAGEOIS :     Enfourchez vos montures...

GASTON :                      ... Et que la fureur guide nos pas.

VILLAGEOIS :     Gaston s'en va nous montrer le chemin.
			
                 Dans la pluie, dans le vent,
                 Au château de l'impossible,
                 Vit le Diable et sa légende de cent ans.

                 C'est un monstre aussi haut qu'une montagne.
                 Sans répit traquons le dans la nuit.
                 Taïaut, Taïaut, à vos pieux, à vos flêches,
                 Prions Dieu car le temps presse.

GASTON :         Nous allons assiéger le château du Vampire et ramener sa tête !

BELLE :          Je dois prévenir la Bête. Tout est de ma faute.
                 Oh papa, qu'est-ce que nous allons faire ?

MAURICE :        Fais-moi confiance, nous allons trouver un moyen.

VILLAGEOIS :     L'inconnu nous effraie, l'imprévu nous terrorise,
                 Et cette chose mystérieuse nous inquiète.

                 Compagnons, à vos armes, 
                 Sauvez vos enfants, vos femmes et brandissez vos oriflammes.

                 Tuons la Bête !

PENDULE :        Je l'savais, je l'savais, 
                 C'était de la folie de s'accrocher à cet espoir.

LUMIERE :        Finalement, il aurait mieux valu qu'elle ne mette jamais 
                 les pieds ici !

                 C'est elle qui revient ? !

MME SAMOVAR :    Vous croyez ?

LUMIERE :        Sacrebleu ! Nous sommes envahis !

PENDULE :        Le château est assailli ? !

MME SAMOVAR :    Et ils ont le miroir !

PENDULE :        Avertissez le Maître. Si ces manants veulent la bagarre, 
                 Ils seront bien servis. Qui m'aime me suive ! Ahhh...

GASTON :         Libre à vous de prendre tout ce qu'il vous plaira.
                 Mais n'oubliez pas, la Bête est à moi !

MEUBLES :        Sous le vent des bannières,
                 Nous marchons à la bataille,
                 Malgré le danger qui pèse sur nos têtes.

VILLAGEOIS :     Un javelot, un blason,
                 Et aux lèvres une chanson,
                 Oui nous sommes sûrs que nous vaincrons.

                 Tuons la Bête ! ! !